Police, sans aucune assurance de s’en sortir …

19/09/2013 : Convocation au commissariat

14H00.
On me demande si je me rappelle ce qui s’est passé le 10/07/2013, si je sais pourquoi je suis là. Je répond que je suppose que c’est à cause de l’intervention des pompiers.
On me dit que l’on commence le PV et que je vais devoir répondre à toutes les questions.
A plusieurs reprise, je lui signale que je suis le webmaster du sites « Aimons-les » et que j’y dénonce des faits inquiétants pour les résidents d’une maison de retraite à Claye-Souilly. Elle ne l’indiquera pas dans son PV et n’en tiendra pas compte : « Je ne vais pas écrire un roman ! ».
Arrive le moment de signer le PV, je commence à le lire et je trouve une phrase qui signifie que :
je suis informé que je suis convoqué pour le motif suivant « délaissement de personne âgée » !!!
Je lui dis que non, elle ne me l’a pas dis. Je continue à lire et je trouve erreurs, contre-vérités et fautes d’orthographe en tout genre. Je dis que je refuse de signer le PV. Vexation puis elle me propose 2 autre fois le PV modifié. J’ai donc dû les relire à chaque fois et j’ai finis par le signer. Vous en perdriez votre latin devant l’énervement que ça provoque. Elle me demande qu’on se rende à l’appartement où ma mère vit, pour la voir. Nous y allons à 3 policiers, elle la rencontre, discute avec elle et prend plusieurs photos de l’appartement. Elle me dit de venir au commissariat le lendemain à 11H00 avec ma mère sans m’en donner la raison, que ça ne durera que 30 minutes.

20/09/2013 : rendez-vous peu diplomatique

Je passe prendre ma mère, elle est un peu énervé car elle ne veut pas aller au commissariat, je la rassure et lui dit que nous n’avons pas le choix.
11H00 : Arrivée au commissariat. L’agent de police judiciaire demande à ma mère de la suivre, celle-ci refuse. Je propose d’y aller avec eux pour la rassurer et je lui indique que ma mère (71 ans) ne souhaitait pas venir et va être énervée.
Nous arrivons dans le couloir, l’agent de police prend ma mère par le bras et lui dit de la suivre, celle-ci refuse de nouveau. Pour faciliter les choses, je propose à l’agent de PJ de venir assister à l’audition sans intervenir. L’agent de Police rétorque de manière autoritaire son refus, les bruits alertant les autres fonctionnaires de police, nous nous retrouvons vite entourés. Le commandant ou capitaine de Police, me demande (avec un faciès agressif) quel est le problème, je lui explique que je souhaite les aider pour rédiger le PV en rassurant ma mère. Refus de leurs parts. L’agent de PJ insiste et tient fermement ma mère par le bras comme si c’était une racaille. Je leur demande si il y a un texte de loi qui m’empêche d’assister à l’audition, elle me dit que non mais ils refusent et arrêtent la discussion. L’agent de PJ nous demande d’attendre dans le couloir où il y a un banc, elle va téléphoner au magistrat (le procureur de la République) pour la suite.
Il n’y a pas d’eau dans la « salle d’attente », juste un lavabo dans les WC où ma mère pourrait boire avec ses mains. Je demande si il y a des verres, non me répond-on sans m’aider plus. Il n’y a pas de bottin non plus pour trouver un avocat. Il est 11H45 et je ne verrai plus l’agent de PJ avant 12H45. Les portes des bureaux se ferment car ils font une montée des couleurs (le drapeau) dans une des rues du commissariat.
Démonstration pitoyable et humiliante pour votre mère (patrie).
12H45, on est convoqué dans son bureau, nous y sommes tous les trois. Aucune audition mais le substitut du procureur a demandé de procéder à une expertise : examen psychologique et médical le 1er octobre 2013 à l’hôpital le plus proche. Elle me fait signer un PV où sont indiqués ces informations, je lui demande si je peux en avoir un double ou si j’aurai un courrier, elle me répond que non.

Quelque réflexion stupide pour nous accompagner dans le couloir lors du départ …
Adieux, en espérant ne plus vous revoir.

Une chance que ma mère avait bon cœur. Ils n’ont pas perdu de temps car ma mère d’origine étrangère, mélange parfois les deux langues; ainsi pas besoin de traducteur dont on ne sait pas comment il interprétera ses phrases. Ce n’est pas de chance de la convoquer pour un examen psychologique, puisqu’elle est déjà sous tutelle ce qui veut tout dire.
Arrêterez-vous d’en rajouter, moignon que je leur dirais et allez voir cette vieille dame en fauteuil roulant. Ceci n’est-il pas saignant ? Bien sûr que non, ça a cicatrisé depuis.
Tout ceci trouvera sûrement une explication.
Vous n’étiez pas pressé ? N’avez-vous pas remarqué que j’aurai tout fait. Presse, presse, presse …

Et ainsi la loi des bons et des méchants, des riches et des pauvres continuera. Toutes les preuves auront disparu.
Ne riez plus, vous étiez prévenus.

Liberté ?
Egalité ?
Fraternité

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POLICE - 2013-09-19- CONVOCATION CHASSAING

À propos de Patrice CHASSAING

J'ai partagé mon expérience pour mieux vous informer. Aimons-les Aimons-les Aimons-les Moi, l'informaticien.
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